J’aurais aimé vous regarder
dormir à mes cotés
et attendre votre réveil
comme on attend le soleil.

J’aurais aimé vous laisser
me prendre, m’enlacer
et avec ce bonheur
apprendre la douleur.

J’aurais aimé vous aimer
si seulement vous m’aviez
offert cette chance
mais vous m’avez gardé
entre trophée et danger
juste à distance,
de vos mains à portée
sans jamais m’éloigner,
à contresens.

J’aurais aimé découvrir
votre voix recouvrir
le silence et les bruits,
l’ignorance et l’ennui.

J’aurais aimé bien trop
me perdre sur votre peau
sans jamais avoir peur
de rougir d’impudeur.

J’aurais aimé vous aimer
si seulement vous m’aviez
offert cette chance
mais vous m’avez gardé
entre trophée et danger
juste à distance,
de vos mains à portée
sans jamais m’éloigner,
à contresens.