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petites morts sans importance & poésie de supermarché
à l'horizon
Le soleil couchant efface l'horizon
et nos corps nus s'habillent d'or,
il n'est plus de temps, de saisons
quand, dans mes yeux, tu lis encore
la lumière comme au premier jour,
ces mots que la pudeur nous épargne.
Mais quoi que je ressente pour toi,
rien ne pourra jamais te retenir,
aucune prière, prison ou loi,
mon amour ne saurait suffire.
Où pars-tu ?
Le courant nous berce à l'unisson
et nos corps nus se décorent
aux reflets de la lune, nous étoilons
l'un sur l'autre un défi à la mort,
la lumière comme au premier jour,
la tendresse quand le désir nous gagne.
Mais quoi que je ressente pour toi,
rien ne pourra jamais te retenir,
aucune prière, prison ou loi,
mon amour ne saurait suffire.
Où pars-tu ?
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