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petites morts sans importance & poésie de supermarché
abîmé
Parfois, je pense
aux « et si », aux « peut-être »,
ces mots que je ne t’ai pas dits.
Depuis ton absence,
tout me revient en tête,
le silence comme un cri,
tu me manques et mon cœur,
abîmé, a brûlé jusqu’à s’éteindre.
Quand la nuit tombe,
alors je regrette
n’avoir pas su prendre ta main.
Les heures longues
sonnent ma défaite
dans la peur du lendemain,
tu me manques et mon cœur,
abîmé, a brûlé jusqu’à s’éteindre.
Souvent, j’imagine
notre vie si j’avais simplement su
t’aimer comme je t’adorais.
Devant ce film,
j’invente ce qui ne sera plus
et qui n’a jamais existé,
tu me manques et mon cœur,
abîmé, a brûlé jusqu’à s’éteindre.
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