petites morts sans importance
&
poésie de supermarché

 

 

arena

 

 

C'est le creux de ses reins,
ce mouvement du bassin,
le secret dans sa main
qui m'évite.

Quand je frôle son torse,
qu'il m'enveloppe, je respire sa sueur,
ce concentré d'écorce,
défi à ma force.

J'ai un genou à terre pourtant c'est lui qui doute,
lève le bras au ciel,
le reflet or argent m'éblouit.
Prisme de soleil.

Qu'il me pénètre,
mon échine devient fourreau
et notre étreinte,
un combat boléro.

C'est le creux de ses reins
qui m'excite,
ce mouvement du bassin qui m'invite,
le secret dans sa main,

mon matador.