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petites morts sans importance & poésie de supermarché
avant la peste
Du haut des mélèzes,
je vois la rivière qui serpente,
je te regarde faire ton balaise,
courir pieds nus, dévaler les pentes
et je compte le temps
qu’il nous reste
avant la fin du printemps,
avant la peste.
Du haut de la falaise,
je vois les vagues qui s’éventrent,
je te regarde faire ton balaise,
nager cul nu, affronter la déferlante
et je compte le temps
qu’il nous reste
avant la fin du printemps,
avant la peste.
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