C’est une chanson vaine
pour lui dire qu’encore qu’elle l’aime,
ces quelques mots qu’elle saigne
coulent toujours dans ses veines.

Penche-toi une dernière fois
sur son cœur endormi,
jusqu'à l’orée du bois
où elle t’avait suivie.

De lunes blanches en éclaircies,
ainsi vogue sa vie.

C’est une chanson vaine
pour lui conter encore ses peines,
ces mêmes maux qui l’éteignent
d’un temps où elle était sa reine.

Penche-toi une dernière fois
sur son cœur endolori,
jusqu'à l’orée de toi
d’où tu l’avais bannie.

De lunes blanches en éclaircies,
ainsi vogue sa vie.