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petites morts sans importance & poésie de supermarché
des hommes
Il y a des hommes qui s’acharnent,
pour lesquels l’amour est une arme,
un terrain de jeu, un jeu de guerre,
coup de reins ou coup de revolver.
Il y a des hommes qui donnent leur cœur
et avec lui, toutes les douleurs,
dont aucun mot ne serait vaccin
et que leurs maux rendent orphelins.
Et il y a ceux qui pleurent
tout en se cachant,
le sourire en leurre,
un masque de mort-vivant.
Des hommes qui serrent
dans leur bras
avec toute la colère
et la force du désespoir.
Il y a des hommes qui embrassent,
et
dont la bouche est une impasse,
qui ne savent pas dire si simplement
que l’on peut être homme et aussi enfant.
Il y a des hommes qui se souviennent,
parfois que le sang épouse la peine,
des mains, qu’ils n’ont pas su prendre,
qui dépensent leur vie à attendre.
Et ces hommes pleurent
tout en se cachant,
le sourire en leurre,
un masque de mort-vivant.
Des hommes qui serrent
dans leur bras
avec toute la colère
et la force du désespoir.
Si nous devons préserver l’innocence,
il nous faudra apprendre la résistance.
Ce que je donne est ce que je reçois,
cela t’appartient, je ne le reprends pas.
Et il y a toi qui pleures
tout en te cachant,
le sourire en leurre,
un masque de mort-vivant.
Et quand tu me serres
dans tes bras
avec toute la colère
et la force du désespoir,
ton amour est une guerre
que je ne gagnerai pas.
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