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petites morts sans importance & poésie de supermarché
d'or
Il a d’abord fallu se goûter,
connaître l’autre dans l’intimité,
se déshabiller et débarrasser
la tension de nos maux érigés.
Puis se rendre à la conscience
que nous ne serons plus amants,
sans même ressentir l’offense
du désir mort d’avoir été vivant.
Dors mon ami adoré,
d’or, tu m’as habillé.
Il est des rencontres inattendues
dans le labyrinthe des hasards,
là où pouvoir se mettre à nu
panse les blessures et répare.
Dors mon ami adoré,
d’or, tu m’as habillé.
Il a d’abord fallu reconnaître
dans l’autre son propre silence,
effacer du cœur le passé traître,
ouvrir et savourer la chance
offerte comme la simple vérité
qu’en amour il n’est de protocole,
quand à l’heure de partager
chacun rejoindra son alcôve.
Dors mon ami adoré,
d’or, tu m’as habillé.
Il est des rencontres inattendues
dans le labyrinthe des hasards,
là où pouvoir se mettre à nu
panse les blessures et répare.
Dors mon ami adoré,
d’or, tu m’as habillé.
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