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petites morts sans importance & poésie de supermarché
le dernier matin
Je me fonds dans l'horizon
j'écoute le silence.
Le vent, entre deux tourbillons,
improvise une danse.
Je me souviens de toi, de toi.
Sur mes joues, les sillons
de mes larmes s'élancent,
dessinent le chemin long
entre nous, la distance.
Je me souviens de toi
et du dernier matin,
un océan clair et serein
avant la tempête et l'orage,
avant la fin du voyage.
Le dernier matin,
le soleil entre nos mains.
Je me fonds dans l'horizon
et je te rêve.
Le vent, entre deux tourbillons,
m'offre une trêve.
Je me souviens de toi, de toi.
Dans mon coeur, la douceur
du souvenir qui s'anime
et d'un bouquet de fleurs
dont j'embrasse les épines.
Je me souviens de toi
et du dernier matin,
un océan clair et serein
avant la tempête et l'orage,
avant la fin du voyage.
Le dernier matin,
le soleil entre nos mains.

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