petites morts sans importance
&
poésie de supermarché

 

 

le langage de la peau

 

 

Quand nos corps se parlent
sans autre habit que ma peau sur ta peau,
que couvre le doux voile
de nos souffles courts et chauds en écho.

Quand la raison s'endort
et laisse place à la tendresse,
quand les seuls trésors
naissent sous les caresses.

Ne gâche pas le silence,
j'ai besoin de ta chaleur,
rends ta colère à la patience,
j'en oublie jusqu'à la peur,
les heures s'étirent, dansent,
entre l'amour et la douleur.

L'âme au creux des mains,
comme une lumière qui apaise les maux,
que s'entrouvre le sein,
tandis qu'elle libère le cœur de son eau.

Quand la nuit s'endort
et laisse place à la paresse,
quand pour seul décors
nos lèvres qui se pressent.

Ne gâche pas le silence,
j'ai besoin de ta chaleur,
rends ta colère à la patience,
j'en oublie jusqu'à la peur,
les heures s'étirent, dansent,
entre l'amour et la douleur.