Les choses du cœur sont parfois compliquées.

Faut-il toujours s’attacher à ceux qui se détachent,
ces garçons lâches aux trous dans les mains,
ceux qui sur l’autre restent comme une tache,
de l’avoir jeté aux orties sitôt le lendemain.

On n’apprend rien de l’amour,
et l’on court toujours
dans un labyrinthe sans trésor,
l’un pour l’autre, minotaures.

Il suffit de ne pouvoir l’avoir pour le désirer,
de risquer de le perdre pour vouloir le garder,
le laisser sombrer quand l’autre a fini de résister,
parce qu’il est toujours plus vert ailleurs, le pré.

L’amour est un joli mensonge
qui ne se nourrit que de songes.
Et il se peint de mille couleurs,
mais ne connaît qu’une douleur.

Les choses du cœur sont parfois simples.