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petites morts sans importance & poésie de supermarché
les courants d'air
J'en ai connu, des amants bizarres,
des farfelus, des charmeurs charmants,
faux généreux mais vrais avares
qui ne donnaient pas même de leur temps.
Et moi toujours prêt à satisfaire
tous leurs désirs, je ne comptais pas
les nuits blanches, l'argent
et encore moins mon sentiment.
Je cherchais l'amour
comme on fuit la misère,
désespéré et fou,
je faisais d'or la pierre.
Je croyais en l'amour
et j'en étais si fier
que j'acceptais tout,
le coeur grand ouvert
jusqu'aux courants d'air.
Le temps a passé et autant d'histoires
finies fracassées ou en faux semblant.
Leurs morceaux au fond de ma mémoire
ont recouvert mes rêves d'antan.
Mais qu'apparait, le sourire aux lèvres,
un inconnu au regard troublant,
je perds tous mes repères
et le mystère me chauffe le sang.
Je cherche l'amour
comme on fuit la misère,
désespéré et fou,
je fais d'or la pierre.
Je crois en l'amour
et j'en suis si fier
que j'accepterai tout,
le coeur grand ouvert
jusqu'aux courants d'air.


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