petites morts sans importance
&
poésie de supermarché

 

 

les étoiles au plafond

 

 

Je voudrais que tu restes
et je me déteste
de ne pas savoir le dire
et au silence de me suffire,
au pire et tourner les talons

quand à l'heure de se dire adieu,
tu me regardes dans les yeux
et que je sais pas si d'une invitation
ou ta façon de me dire pardon.

Et je rejoins mon lit
sans plus rien attendre,
je m'enfonce dans la nuit,
enfermé dans ma chambre,
je m'invente les étoiles au plafond.
Je les admire briller
dans mes yeux se marier
et je nous imagine étincelles
mais sur ma joue le Rimmel
les éteint une à une pour de bon.

Je voudrais que tu me saches
et je me détache
de ne pouvoir te suffire
et dans le silence te le dire,
à l’envers et toucher le fond

quand à l’heure des amoureux,
tu évites de croiser mes yeux
et que je ne sais pas si d’une danse
ou ta façon de partir en avance.

Et je rejoins mon lit
sans plus rien attendre,
je m'enfonce dans la nuit,
enfermé dans ma chambre,
je m'invente les étoiles au plafond.
Je les admire briller
dans mes yeux se marier
et je nous imagine étincelles
mais sur ma joue le Rimmel
les éteint une à une pour de bon.