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petites morts sans importance & poésie de supermarché
les oliviers
Quand sont partis les sauterelles,
les mésanges et les grillons,
j’ai oublié de résister.
Le temps a délavé la marelle
nos mélanges, nos chansons,
ensauvagé les champs de blé,
fait des saisons une aquarelle
où vies et ombres se sont mariées.
Au pied de l'olivier,
je pleurais les yeux fermés
et je me suis desséché
jusqu'au joues fanées.
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