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petites morts sans importance & poésie de supermarché
les restes
de toi
Je t’invente des retards
avant même tes départs,
je m’offre des bobards
en acompte jusqu’au soir.
Je m’invente un sourire
pour le meilleur, le pire
reste encore à venir,
j’apprends à me suffire
des restes de toi.
Dis-moi que je suis belle
même si tu ne le vois pas,
dis-moi que je suis celle
quand il dort dans tes bras.
Dis-moi tout ce que tu me refuseras,
je n’attends plus rien d’autre que ta voix,
ton souffle lourd quand tu ne réponds pas.
Je rêve d’un nouveau départ,
de baisers d’aéroports.
Je vis notre belle histoire
sur du papier buvard.
Je dessine un souvenir
de nous, un joli délire,
quelque chose pour tenir.
j’apprends à me déduire
des restes de toi.
Dis-moi que je suis belle
même si tu ne le vois pas,
dis-moi que je suis celle
quand il dort dans tes bras.
Dis-moi tout ce que tu me refuseras,
je n’attends plus rien d’autre que ta voix,
ton souffle lourd quand tu ne réponds pas.
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