petites morts sans importance
&
poésie de supermarché

 

 

l'été

 

 

Aux années sombres de ma vie,
quand j’ai tout fait, j’ai tout dit,
je n’ai rien appris.
Pourtant j’attends,
pourtant j’attends encore le soleil.

De ce corps froid laissé de coté,
que personne ne saurait plus toucher,
sans risquer de l’effacer.
Pourtant j’attends,
pourtant j’attends encore le soleil.

Ce n’est pas un rêve, une illusion,
c’est juste la suite, une nouvelle saison.
Ma vie qui défile, une file de raisons,
rien de mauvais, rien de bon,
peut-être l’été à l’horizon.

Je me souviens de chacun de tes mots,
de chaque centimètre de ta peau,
celle qui me fait défaut.
Pourtant j’attends,
pourtant j’attends encore le soleil.

Mes pas m’éloignent un peu plus
et je redeviens ce parfait inconnu,
celui qui n’est déjà plus.
Pourtant j’attends,
pourtant j’attends encore le soleil.

Ce n’est pas un rêve, une illusion,
c’est juste la suite, une nouvelle saison.
Ma vie qui défile, une file de raisons,
rien de mauvais, rien de bon,
peut-être l’été à l’horizon.