petites morts sans importance
&
poésie de supermarché

 

 

maintenant

 

 

Voir la noirceur de tes yeux,
la tempête de l'aveu,
je sais maintenant
cacher cette main qui tremble,
cette peur qui nous ressemble,
je sais maintenant.

Agenouillés dos au mur,
dénudés de nos armures,
je sais maintenant
ne pas trahir ce sentiment,
ne plus faire encore semblant,
je sais maintenant.

Tu me donnes l'envie de vivre,
tu me donnes l'envie de suivre,
tu me donnes l'avenir.

Chaque bouffée que j'inspire,
chaque battement à venir,
je sais maintenant
réciter le cœur au présent,
oublier le vide de l’absent,
je sais maintenant

voir la douceur de tes yeux,
la tendresse de l’aveu,
je sais maintenant
ouvrir cette main qui tremble,
cette chaleur qui nous rassemble,
je sais maintenant.