Quand la nuit tombe sur la ville,
quand les rues se vident de la vie,
que l'obscurité efface les ombres,
recouvre les couleurs de sombre,

allongé sur l'herbe,
je revois ton sourire,
tes gestes,
je compte les étoiles,
échardes sur la toile.
Sans peur de perdre,
tu restes
mon meilleur souvenir.

Quand l'automne déshabille la forêt,
quand le chant des moissons se tait,
que le vent vient terminer sa course,
remonte le ruisseau jusqu'a la source,

allongé sur l'herbe,
je revois ton sourire,
tes gestes,
je compte les étoiles,
échardes sur la toile.
Sans peur de perdre,
tu restes
mon meilleur souvenir.

Quand la peau froissée se rappelle
quand chaque manque est une étincelle,
que le temps se courbe, fait la révérence
comme un hommage, célèbre l'absence,

allongé sur l'herbe,
je revois ton sourire,
tes gestes,
je compte les étoiles,
échardes sur la toile.
Sans peur de perdre,
tu restes
mon meilleur souvenir.