petites morts sans importance
&
poésie de supermarché

 

 

oh mon coeur
 

 

 

Oh mon cœur,
dans ma fierté je t’ai repoussé,
oh mon cœur
quand je voulais t’enlacer.

Oh mon cœur,
nous voilà si loin l’un de l’autre,
j’ai bien peur
que nous ayons fermé la porte.

Je n’ai pas vu venir l’orage,
la pluie commence à tomber.

Et jamais je ne saurai
pourquoi ni comment
j’ai pu ainsi transformer
tous nos fous rires en
larmes.
Et jamais je ne saurai
pourquoi ni comment
j’ai pu ainsi transformer
tous nos sentiments
en armes.

Oh mon cœur,
je t’ai fait mal à en pleurer,
oh mon cœur
quand je croyais t’aimer.

Oh mon cœur,
je n’ai rien compris à l’histoire,
j’ai bien peur
qu’il ne soit déjà trop tard.

Je suis au milieu de l’orage,
la pluie finit de tout emporter.

Et jamais je ne saurai
pourquoi ni comment
j’ai pu ainsi transformer
tous nos fous rires en
larmes.
Et jamais je ne saurai
pourquoi ni comment
j’ai pu ainsi transformer
tous nos sentiments
en armes.

Oh mon cœur,
je te souhaite d’être aimé,
oh mon cœur,
mieux que je ne l’ai fait.

Oh mon cœur,
je n’ai gardé que les remords,
j’ai bien peur
de n’être qu’une liste de torts.

Je vois s’éloigner l’orage,
Je contemple la triste réalité.

Et jamais je ne saurai
pourquoi ni comment
j’ai pu ainsi transformer
tous nos fous rires en
larmes.
Et jamais je ne saurai
pourquoi ni comment
j’ai pu ainsi transformer
tous nos sentiments
en armes.