|
petites morts sans importance & poésie de supermarché
papillon
De dos,
tu es si beau,
tout serait plus facile
si tu ne te retournais pas
et je fais le choix de l'exil
pour ne pas croiser ton regard.
Je compte les pas
un à un, mais je prie tout bas
pour sentir tes doigts
au bout de mes doigts.
Au plus je tente de m'éloigner,
au plus tu te mets à briller
et comme un papillon à la lumière,
je reviens dans tes bras, je me perds.
Je n'apprends rien de la distance
tous mes départs sont joués d'avance,
mon cœur ne m'appartient pas.
De loin,
je ne sens rien,
tout serait plus facile
si tu ne m'appelais pas.
Je me noie dans la ville
pour ne pas entendre ta voix.
Je croise les doigts,
mais en vain, je prie tout bas
pour sentir ta peau
embrasser ma peau.
Au plus je tente de m'éloigner,
au plus tu te mets à briller
et comme un papillon à la lumière,
je reviens dans tes bras, je me perds.
Je n'apprends rien de la distance
tous mes départs sont joués d'avance,
mon cœur ne m'appartient pas.
| |