petites morts sans importance
&
poésie de supermarché

 

 

plus tard ou jamais

 

 

Souffle tempête,
soulève l’océan,
que le vent m’emporte
qu’il remonte le temps,

qu’à l’orée du bois,
il me dépose
là où nous sommes nés
au creux de l’été.

Garde pour toi
ces mots d’amour
que personne, ni même-moi,
ne saurait comprendre.

Et quand la ville dormira,
je viendrai à ton oreille
dessiner une étoile,
te murmurer un baiser,

plus tard ou jamais.

Viens dans ma tête,
entre dedans
laisse monter la mer,
que souffle le vent,

recouvre d’écume
notre peau,
là où nous sommes nés
au soleil de l’été.

Garde pour toi
le lever du jour,
le silence de ma voix
que toi seul peux entendre.

Et quand la ville dormira,
je viendrai à ton oreille
dessiner une étoile,
te murmurer un baiser,

plus tard ou jamais.