petites morts sans importance
&
poésie de supermarché

 

 

révérence

 

 

Si je porte dans le cœur
ce doux souvenir de toi,
je remonte les heures,
un temps qui n’est pas.

Il n’y a pas de colère,
même si je laisse croire,
c’est juste le contraire
pour tromper ma mémoire.

J’ai couché trop longtemps ces mêmes mots,
languissant de je t’aime, qui me font défaut.
Il faut alors se rendre à la simple évidence,
garder le sourire, à l’amour, tirer sa révérence.

Si je porte dans le cœur
ce doux souvenir de toi
qui m’emporte ailleurs,
dans l’écrin de tes bras.

Il n’y a pas de rancœur,
même si je te fais dos,
c’est juste la peur
de ne pas avoir d’écho.

J’ai couché trop longtemps ces mêmes mots,
languissant de je t’aime, qui me font défaut.
Il faut alors se rendre à la simple évidence,
garder le sourire, à l’amour, tirer sa révérence.

Si je porte dans le cœur
ce doux souvenir de toi,
qui me rappelle la chaleur
de nos draps d’autrefois.

Il n’y a pas de larmes
et si l’eau coule parfois,
ce n’est pas un drame,
juste le simple émoi.

J’ai couché trop longtemps ces mêmes mots,
languissant de je t’aime, qui me font défaut.
Il faut alors se rendre à la simple évidence,
garder le sourire, à l’amour, tirer sa révérence.