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petites morts sans importance & poésie de supermarché
vague
Viens,
d'aucun soleil
ne saura me réchauffer comme en tes bras,
je m'abandonne au sommeil
de te savoir tout contre moi.
J'ai le doux réveil
d'être bercé par l'océan,
si ta peau de sel me rappelle à mes souvenirs d'enfant.
Ton amour s'en va, ton amour revient.
Vague,
emporte-moi dans le courant.
Si je m'endormais entre tes eaux,
donne-moi la caresse, que ce vent chaud
sèche les larmes et lave le ciel
de la colère et du menaçant.
Ton amour s'en va, ton amour revient.
Mon ancre est ta main.
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